Ce dimanche, dans l'Evangile, Jésus veut nous encourager ... ça fait plaisir !!!

Il veut nous encourager à prier. Serai-ce parce que la prière n'est pas ce que nous faisons le plus facilement ?

oh, quand la vie est difficile, si, il n'y a pas de problème : même si l'on ne sait pas trop comment faire, nous savons frapper à sa porte et crier "à l'aide !" ! Et Jésus, s'il n'a pas résolu tous les problèmes, a souvent quand même déposé un baume dans notre coeur, la consolation de sa présence discrète mais solide, précieuse, à nos côtés, pour traverser l'obstacle.

Parfois, il a vraiment fait des merveilles, et là aussi, nous savons aller le remercier, lui dire notre joie, et le renouvellement de notre confiance : comme c'est bon de se sentir dans ses bras, béni dans tout ce qu'il nous arrive !

Mais prier dans notre vie quotidienne, prier même s'il n'y a ni grande détresse, ni grand merci... prier simplement pour prier fidèlement, chauqe jour, par amour... C'est plus difficile, cela !

Et pourtant, c'est cette prière régulière, quotidienne, même humble et pas toujours très attentive, c'est cette prière fidèle qui obtient ce qu'elle demande, nous dit Jésus.

"Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour !" Pas demain : on n'y est pas encore ! Le pain pour assumer le présent, maintenant. Alors, au jour de malheur, ce pain sera là, fortifiant, il nous permettra de trouver les chemins et les moyens pour les emprunters. Alors, au jour de joie, ce pain sera là pour reconnaître qu'elle vient de Lui, et pour la partager autour de nous !

Quand nous nous aimons, nous nous aimons chaque jour. Les époux ne passent pas une journée sans s'être embrassés ! les enfants commentcent chaque journée par embrasser leurs parents !

la prière de chaque jour, c'est apprendre à aimer Dieu pour toujours !

"C'est ton tour de souffrir !"

On aurait pu entendre cette phrase dans la bouche d'un adolescent dans une cour d'école, après avoir rendu à son camarade le coup qu'il avait reçu. Mais cela fait bizarre d'entendre Jésus mettre ces paroles dans la bouche d'Abraham !

Est-ce que Dieu punit au Ciel ? N'est-ce pas contraire au grand message de Miséricorde de Jésus ? 

Et pourtant, c'est bien lui qui le dit... 

"C'est ton tour de souffrir"... 

En disant cela, Abraham ne dit pas qu'il se réjouit de ce que cet homme qui avait été SI INJUSTE soit maintenant privé du bonheur du Ciel. Il en est peut-être le premier désolé !

Jésus, lui, en racontant cette parabole, ne vient pas nous dire que nous risquons tous l'enfer pour nos péchés : il montrera le contraire par sa mort sur la croix ! Il vient nous dire que c'est MAINTENANT, pendant cette vie sur cette Terre, que nous devons préparer notre bonheur éternel en cessant toutes nos insupportables injustices !

IL vient nous dire que sa Miséricorde n'empêche pas la nécéssité de la justice... Sinon, sa Miséricorde sera au prix de sa Croix, sur laquelle, comme l'homme riche de la Parabole, il a crié "J'ai Soif !" 

Que cette parabole puisse nous aider à ne pas rester vautrés dans nos vies mondaines (Livre d'Amos), mais à choisir de NOUS BATTRE contre nous-même pour notre fidélité à notre FOI en Jésus-Christ (Saint Paul), à devenir justes pour être dignes de la joie éternelle !

Jésus nous dit, et c'est son PLUS GRAND commandemant : "aimez-vous els uns les autrees comme je vous ai aimé."

Oui, mais, lui, Jésus, il nous a sacrément aimé ! IL a doné sa vie pour moi avant même ma naissance... il l'a offerte en sacrifice pour moi sur la Coirx ! il m'a pardonné tout le mal que j'ai fait dans ma vie !

Et moi, je devrais aimer TOUT le monde comme ça ?

Aller, donner ma vie pour un membre de ma famille, pour mon meilleur ami, peut-être... mais jusqu'au sacrifice ?

Pardonner à tout un chacun le mal qu'ils font, qu'ils me font ?

NON, Jésus, ce que tu me demandes est IMPOSSIBLE, si nous te prenons au sérieux...

En fait, tu me demandes d'aimer COMME DIEU !

Et je ne suis pas DIeu, Seigneur, tu le sais...!

Oui, mais je t'aimes tellement que je veux habiter dans ton coeur...

Ah oui, c'est vrai, ça. je te reçois dans la communion !

alors, tu n'a splus qu'à me laisser aimer dans ton coeur à toi... comme ça, c'est moi qui aimes à travers toi, et toi, tu aimes comme moi !!!

Evidemment, ce pêtit dialogue ne convaincra pas tout le monde. Mais celui qui tente l'expérience sera surpris de découvrir un jour qu'en essayant de laisser Jésus aimer dans son coeur, il se met à aimer comme Jésus, à aimer COMME DIEU !

Toi qui aimes l'amour si tu veux être heureux, pleinement heureux, laisse Jésus aimer en toi !

CROIRE... un mot qu'on peut employer a bien des sauces !

"je crois qu'il est l'heure !"

"je crois qu'elle a raison !"

"je crois qu'il fera beau demain!"

"je crois qu'on est mal barré !"

Je crois, je crois... tu penses, ou t'es certain : voilà la question !

Alors quand Jésus exprime cette dernière Béatitude des Evangiles, c'est la même question qui se pose ..

Je crois, je crois...  tu penses, ou t'es certain qu'il est réssuscité, Jésus ?

Et là, CROIRE, c'est un sens bien particulier.

Ce n'est pas croire sans preuves aucune, contre preuves s'il le fallait. Ca, c'est du fidéisme, et ça peut faire beaucoup, beaucoup de dégâts.

Ce n'est pas non plus croire comme là où on penche entre deux cas assez incertains dont seule mon opinion ou mon affectivité pourrait faire un choix.

Ce n'et pas enfin affirmer sa foi en quelque chose de certain, de démontrable, car alors, ce n'est plus de la foi, mais de la science...

CROIRE, c'est un mélange très subtil d'intellignece et de volonté, de confiance et de raison.

il faut l'assentiment de la volonté à celui en qui je crois

et il faut l'adhésion de la raison aux réalités qu'il me dit !

Autrement dit, il y a une histoire de RELATION et de VERITE.

POur que la relation soit vraie, il faut que les deux interlocuteurs existent, et se rencontrent... Moi, j'existe, ça, ça va (enfin, je crois, dirait Descartes !!!). Dieu, lui, IL S'EST MANIFESTE. Je crois en Dieu parce que je crois les témoins qui l'ont rencontré (" Ce que nous avons vu, que nos mains ont touché..." Cf la première lettre de Saint Jean). Je crois enfin parce que je peux communiquer avec lui par la prière : il m'écoute et je l'écoute. Evidemment celui qui ne lui parle jamais ne risque pas d'avoir une réponse... On ne peut pas croire sans prier !

POur que la raison adhère aux paroles qu'il me transmet, il faut qu'elles soient VRAIES. Cela ne veut pas dire scientifiquement vérifiables (la science ne sait pas répondre si il y a eu d'abord la poule ou l'oeuf !), mais qu'elles ne sont pas contradictoires avec la vérité telle que j'ai pu la découvrir avec ma raison ( attention : parfois, ma raison se trompe !!). Je ne peut pas expérimenter la durée de vie du soleil, mais je fais confiance aux scientifiques qui ont pu la mesurer. Cela correspond à l'xpérience que je fais que toutechose s'use.

Je CROIS en la Résurrection de Jésus parce que des témoins l'ont vu, et que je fais confiance à leur témoignage.

Je CROIS en la Résurrection de Jéuss parce qu'il l'avait annoncé lui-même et ses prophètes avant lui. C'est cohérent.

Je CROIS en la Résurrection de Jésus parce que cela correspond au désir secret mais si profond de mon coeur que tout ne s'arrête pas avec ma mort.

Je CROIS en la Résurrection de Jésus parce que j'expérimente sa présence dans ma vie, et dans celle de tant et tant d'hommes de par le monde au long de l'histoire.

Mais tout ça ne suffit pas. Il reste encore la possibilité de douter... comme on peut douter de monsieur Météo, ou de la présence de telle personne dans le brouillard...

Alors il reste la dernière solution, plus radicale et décisive que toutes les autres, celle que l'Eglise affirme tant elle en est émerveillée :

La FOI est UN DON DE DIEU....

Je CROIS ... PARCE QU'IL ME DONNE LA FOI !

Je rends grâce à Dieu, car je réalie que seul Dieu peut, en intervenant directement dans mon coeur et mon intelligence, me donner la LIBERTE de RECONNAÏTRE en toute VERITE, que Jésus est RESSUSCITE ! Avec TOUTE ma RAISON, et TOUTE ma VOLONTE !

Je CROIS en la Résurrection de Jésus parce que Jéuss m'en fait le cadeau !

Alors je comprends les paroles de Jésus à Thomas : "heureux ceux qui croiront sans avoir vu !"... Heureux ceux à qui je donne la JOIE de CROIRE en MOI !

Elle est belle, cette parabole...

Ce fils qui dilapide l'héritage de son père de manière plus ou moins honteuse, et qui du fond de sa misère réalise qu'il aurait été plus heureux s'il n'était pas parti...

Ce père qui laisse son fils partir libreemnt, et qui l'accueille à son retour avec miséricorde et joie...

Ce fils ainé laissé à sa jalousie qui ne voit pas les dangers auxquels il a échappé et l'amour ordinairement merveilleux de son père...

Elle parle de ce qui se passe dans le coeur de l'homme, cette parabole...

Toutes ces libertés que nous prenons pour faire ce que nous voulons et non pas ce que Dieu aurait bien voulu...

Toutes ces fois où nous nous tournons vers Dieu pour le prier alors que nous n'en sommes plus dignes...

Toutes ces fois où nous nous laissons toucher par la tendresse de notre coeur et que nous renonçons à la vengeance, à la punition, à la rancoeur, aux fermetures de nos coeurs bessés...

Toutes ces fois où nous jalousons le bonheur des autres, où nous vivons dans l'ingratitude et où nous oublions de nous réjouir de la joie des autres...

Elle parle de nous cette parabole...

A travers cette belle histoire, c'est Dieu qui, directement, actuellement, vient interroger ton coeur !

Qu'est-ce que la conversion, sinon re-choisir l'amour de Dieu, quelque soit la situation présente ?

Qu'est-ce que la miséricorde, sinon laisser l'amour de Dieu vaincre en nous toutes les résistances à l'amour de nos frères ?

Qu'est-ce que la reconnaissance, sinon laisser cet amour de Dieu transfigurer nos vies et celle de nos frères ?

Puissions-nous ne pas laisser à cette parabole le statut d'histoire pieuse, de leçon de morale, de révélation mystique.

Puissions-nous l'incarner dans notre vie aujourd'hui, pour la rendre vivante, efficace, réalisée en nous en témoignage pour nos frères !